Commune de Damazan, 47160, Lot-et-Garonne

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Un peu d'Histoire

Place Armand Fallières côté Ouest
Détail de colombages rue du Magasin des Tabacs
Angle de rue Thiers et rue de Buzet
La plus ancienne porte de la ville rue de Buzet

La Bastide de Damazan fut nommée à son origine CASTRUM-COMITALE  (Château -Comtal) pour rappeler qu’elle avait été construite sous l’inspiration et par l’ordre du Comte de Poitiers, son suzerain, frère de St Louis Roi de France. Sa fondation date de 1259. Objet de la rivalité franco-anglaise lors de la guerre de cent ans, elle fut prise et reprise en plusieurs occasions et eut à souffrir plus tard des luttes religieuses.

Le plan adopté pour construire la Bastide est celui généralement suivi au 13e siècle : elle forme une espèce de quadrilatère, au centre se trouve un emplacement à côtés égaux au milieu duquel sera élevé un corps de logis appelé « maison commune », et un peu plus tard « Hôtel de Ville »; tout autour de la maison commune, sur des lignes régulières et parallèles tracées au cordeau, seront bâties les maisons ayant pour particularité que la premier étage fera saillie et laissera à vide le rez-de-chaussée de manière à former un auvent : les couverts ou cornières.

Ces maisons à cornières furent bâties dans les parties inférieures avec des moellons et des briques. Pour les étages supérieurs, les fortes membrures formant l’ossature de l’édifice et portant le poids des charpentes n’étaient fabriquées qu’avec chênes et châtaigniers du pays. L’entre-deux des chevrons était garni de torchis fait avec un mélange de terre et de foin détrempé et malaxé ; la brique se mêlait parfois au torchis.

De nos jours, le plan primitif n’a pas été modifié, cependant la plupart des maisons ont été reconstruites en moellons et pierres de taille.

Damazan n’était pas une bastide ordinaire  mais une forteresse. Tout autour du Château Comtal s’élevait une enceinte de murailles ou remparts, qui n’avait que 4 ouvertures, une vers chaque points cardinaux. Les autres rues entrecoupées de ruelles se terminaient en cul-de-sac et n’ont été ouvertes à la circulation qu’après 1836. Le long de ces murailles et en dehors courraient  de larges fossés, qui rendaient difficile l’entrée de la ville.